Chronique numéro 1 : L'expédition (Cycle de la Terre)

[Non en fait j'ai demandé à Ning Bo de venir parce qu'il connaissait le camp et à l'autre soldat parce qu'il connait la région. Au final on est 5]

Tout ne fût pourtant pas aussi tranquille pour les autres participants...Un fort cri retentit au niveau de la cinquième tente; suivit d'un furieux échange de coup...

- Venez faire face à votre destin, chiens de barbare fut l'unique parole que Ma put entendre...A coup sûr, il s'agissait de Fei Xing qui avait retrouvé sa langue, mais probablement pas toute ses forces...
Une forte agitation commençait à se faire entendre dans le camp

"Peste soit les idiots, les soulards et les vaniteux" pensa le capitaine en entendant Fei Xing hurler comme un idiot

Mais il devait avouer qu'autant d'agitation pouvait avoir du bon. En se hatant le plus possible, le cavalier tenta d'entrer dans l'une des brigandine des Jin pour se faire passer pour l'un d'eux. Une fois infiltré, il aura tout le loisir d'aller sauver ses compagnons. Ceux ci espéraient intérieurement que ceux qui n'avaient pas fait l'idiotie de retirer son baillon au crétin hurleur auront la présence d'esprit de rester cacher. Avec déjà 2 prisonniers cela rend la mission de plus en plus dangereuse.

Retournant dans le camp, Ma enfila rapidement un brigantine à sa taille...
A peine sortit d'une tente, son instinct le prévint un peu tard de la petite ombre qui lui tombait dessus...Une seconde, pratiquement similaire semblait alors se fondre en elle et les trois personnes churent lourdement au sol. Une minute de noir suivit dans les yeux de l'officier

- Puisque je te dis que c'est le capitaine !
- Mais non idiote ! C'est un Jin !
- Et moi je te dis qu'il est rentré dans la tente !

Dans l'ombre de quatre bottes de paille laissée entre les tentes, deux voix de jeunes filles devisaient avec une colère contenu

- Ha ! Et depuis quand les Jin sont aussi imberbes que des fesses de bébé ?
- Y'en a qui n'ont pas de moustaches ! Tu racontes n'importe quoi...
- Chut ! Il se réveille !

Le regard de Ma croisa fugitivement celui d'une des deux jumelles qui vira au pâle..Elle porta sa main à la bouche et balbutia deux ou trois mots

- Cap..itaine ? Je suis désolée...Je voulais..enfin avertir...Parce que Ling s'est fait rep...
- Ha tu vois ? C'est malin !
- Ho toi ! Tu sais mieux que tout le monde de toute façon...

Se relevant difficilement je lance un regard pour le moins surpris aux jumelles. Il se disait qu'au final ce n'était pas forcément une mauvaise chose de les avoir embarqué avec lui. Il se placa près des deux jeunes filles et prit un ton sérieux.

"Pas mal la tactique mais essayer de vous assurer que la cible soit la bonne la prochaine fois. Au final je pense qu'on aura compris que quand je demande de ne pas détacher Fei Xing tant que nous ne serons pas réunis, il faudrait peut être écouter mes ordres. De votre coté, j'ai pas à me plaindre dans tout les cas. Enfin bref ... deux prisonniers et un homme invisible disparu, c'est pas la mer à boire. Vous avez du nouveau pour la situation ?"

- Hum... fit l'une des jeunes filles Je ne crois pas que Fei XIng n'ait été libéré...J'ai bien l'impression que Ling Bo s'est fait voir et qu'il a tenté le tout pour le tout en lâchant la bête fauve...Le petit gars au visage brûlé est aussitôt intervenu, je pense qu'à l'heure qu'il est, ils se sont rendus ou sont morts.Nous avons inspecté les tentes : il y a une réserve de nourriture, du matériel en bois dont je ne connais pas et des pots qui contienne de l'huile à brûler....Voilà ce que c'est de prendre des...

- Chhh ! l'interrompit la seconde...

Un autre petit escadron de soldat passa à quelques mètres de la cachette du groupe...

- Que fait-on maintenant ? Si vous courez avec eux, ils pourront vous confondre un temps, mais quand ils vont se mettre à parler, aïe aïe aïe...A moins que vous ne sachiez parler Jin ?

"Parler Jin ? Je pensais qu'ils grognaient moi ... J'ai peut être une idée pour nous sortir de là mais ça risque d'être assez risqué. Je vais essayer de trouver de l'alcool. Comme ça si j'arrive pas à barraguiner quelque chose ca me donnera une excuse. Essayez de voir s'il est possible de récupérer des chevaux, moi je vais tacher d'aller libérer nos amis. Plan A : J'entre dans la tente, je sors en vitesse avec eux et vous nous rejoindrez avec des chevaux. Plan B : On se fait repéré et là vous allez devoir faire une diversion. Mettez le feu à plusieurs tentes, ça nous aidera. Plan C : Tout les autres plans ont échoués, vous prenez les chevaux et vous foncez vers la forteresse de Tian chi pour prévenir le général Wang. Ca vous va ou vous avez des objections ?"

- Ho non non non firent les deux jeunes filles dans un seul mouvement de tête presque hypnotique Les Jins sont astreints à ne pas boire en campagne : s'ils vous prennent vous êtes bon pour le fouet !!!

- Nous pouvons aussi...

- faire la diversion maintenant....

- Chic ! Un bon petit feu et....

- Nous serons rapidement sorties d'ici...Avec tout ce bois, ils en auront pour deux jours à tout éteindre...

- Trouver un cheval sera un jeu d'enfant ici...

- On est parties !

"Va pour la diversion alors. Mettez le feu, allez chercher des chevaux je m'occupe des prisonniers"

[Deux fois que je t'oublie, désolé :p]

Les jumelles s'éclipsèrent, laissant Ma au milieu de la cohorte de soldats, circulant dans le camps.
Le chemin vers les tentes n'avait rien de dégagé, mais l'armure avait été mise correctement et rien ne semblait vraiment trahir l'officier. De toute les manières l'agitation lui servirait également à passer inaperçu.
Sortant de l'ombre, il put se diriger sans encombre vers la tente, gardée par deux soldats sur le qui-vive.
L'accès semblait restreint et un officier en sortit précipitamment, l'air énervé.
Une mince odeur de paille brûlée commença à monter dans l'air...

Il fallait trouver une manière pour entrer dans cette tente. Le capitaine laissa l'officier s'en aller avant de passer devant la tente et d'afficher un visage à deux doigts entre "attention il y a un monstre tueur derrière vous" et "Là un éléphant rose derrière vous". D'un doigt quelque peu tremblant je pointe l'intérieur de la tente pour qu'ils se retournent avec un grognement frileux. Une fois qu'ils se retourne, je les pousse à l'intérieur avec ma lance.

Alors que le garde s'était planté sur le piquet, l'officier se hata de lui écraser le bras avec son pied (et par la meme occasion l'enfoncer encore un peu sur le piquer) pour l'empêcher de dégainer. Ma décide de l'achever en lui transperçant un poumon, pour qu'il n'ait pas le temps de crier. Il devait faire vite, et cacher les corps dans la yourte pour éviter qu'on voit la disparition des deux gardes

La lance traversa le corps du garde qui laissa échapper un gargouillis inaudible...
Soulever les deux gaillards n'était pas une mince affaire mais la chance semblait sourire pour une fois à l'officier...
Il pénétra dans la tente avec les deux cadavres.
L'intérieur recelait divers rateliers de bois et des cangues, dans lequels plusieurs prisonniers, dont les compagnons de Ma étaient entravés...
Des instruments de tortures étaient étalés sur un petit établis et donnaient un petit aperçu de ce qu'avaient pu subir les malheureux...



[Une cangue c'est ça, et c'est très lourd, ordinairement de 30 à 40 kilos (le pire est de 120kg)]

Ma Huo Yan voit Fei Xing et lui lance un regard pour le moins lourd de sens. Je me hate de délivrer Ling Bo en utilisant ma lance comme levier pour lui oter la cangue du cou. Je dis à à Fei Xing

"Tu refais ton coup de gueuler comme un malade et je te tue. Compris ?"

- Il n'a rien fait capitaine murmura Ling Bo en baissant la tête C'est moi qui nous ait fait repérer, j'ai renversé par mégarde un râtelier d'arme...Fei Xing n'a commencé à hurler que lorsque nous étions encerclés...

Impossible de retirer la cangue de cette manière : il y a trop peu d'espace entre le coup des prisonniers pour y passer un brin d'herbe...
Il faudrait trouver les clés ou les briser avec suffisamment de force.
La chaîne qui les retient toute au mur peut elle être cassée facilement.
Les autres prisonniers : des paysans ou des bandits peut-être gémissent qu'ils veulent eux aussi sortir d'ici...Ils sont au nombre de quinze en tout.

[En fait je pensais plus à une jonction entre deux planches qu'au niveau du cou le levier]

[Y'a un espace, mais il est très très étroit, il est souvent renforcé par deux barres de bois posée verticalement de chaque coté de la tête qui servent de verrou. Ce sont ces deux barres qui sont "verrouillées" par un cadenas.
Passer une pointe de lame dans l'interstice, ici, ça reviendrait à mettre un truc de la taille d'un foret de marteau piqueur par exemple, dans un interstice de lame de parquet pour te donner un exemple de proportion. (eteint, le marteau piqueur, sinon, c'est facile
En gros, c'est en structure deux grosses planches dessus et dessous la tête, dotés de deux encoches pour y glisser deux barres en bois épais qui "étanchéifient" la fermeture. J'espère que tu vois ce que je veux dire, c'est un peu confus, je pense :p ]

- Il n'était pas entravé capitaine...Il était allongé là bas, fit-il en désignant le chevaler de torture près duquel brûlait un brasero... Quelqu'un a les clés, mais il a quitté la tente il y a une dizaine de minute lorsque le feu s'est déclenché...

Dehors l'odeur de feu était à son paroxysme, mais les mouvements de troupes s'étaient fait plus coordonnés et moins paniqués. L'organisation militaire des Jins n'était pas réputée pour rien

Je fais de même à la cangue de Fei Xing

"Mettez les armures de ces deux gus"

Avec la lance je décroche les chaines des autres prisonniers

"Désolé je peux pas démonter toutes les cangues. Alors il va falloir nous aider. Quelqu'un sait parler Jin ?"

[Hum...Ils sont tous dans une cangue et attachés ensemble par une meme chaine, comme une file de prisonnier, un peu comme des bagnards attachés par des boulets, sauf que c'est par le coup. En gros ton équipe et les gueux feront une lente file indienne s'ils sortent de la tente]

[Non mais je comptes pas les trainer avec moi pour le moment. J'ai retirer leur chaine pour qu'ils puisse bouger un peu et leur montrer qu'on est là pour les aider aussi]