Jilin, la cité des ombres...

Les vacarmes de la bataille commençaient à s'estomper à mesure que que les gémissements de survivants commençait à se faire entendre...
La porte Nord de la ville avait cédée à la puissante charge en quelques heures seulement et les archers Jin avaient balayé les défenses des créneaux : lorsque le bois avait craqué sous les coups de bélier, la ville n'opposa qu'une faible résistance. La population tétanisée par la peur avait contribué à rendre l'assaut plus simple, en perturbant les manœuvres de la garde qui était tout sauf prête par une fuite désespérée...
Comme à leur habitude, les cavaliers Jin avaient commencé par lancer les torches dans les habitations et attaquer avec une violence et une rapidité orchestrée avec brio par Nuarchi, le capitaine le plus réputé de l'armée du Nord.

Progressant parmi les flammes mourante et l'âcre fumée qui s'élevaient des maisons, un homme et sa bande de malandrins dépareillaient pourtant de la cohorte de guerrier casqués et masqué qui progressaient dans les rues de la ville.
L'officier en charge, toque de fourrure et fouet, observait la scène avec un amusement non feint. Il avait autorisé le pillage et les premières clameurs retentissaient entre les murs de la ville livrés à la soldatesque...

- Toi aussi l'étranger...Tu as droit à ta part ! Sers toi en or et en femmes, tu t'es bien battu ! avait hurlé le cavalier à l'homme au sabre étrange et à sa bande de soudards.

D'un pas nonchalant, l'étranger fit un geste à ses "hommes" qui étaient plus des pommés qui s'étaient greffé à lui par appat du gain que des soldats disciplinés. A peine eurent ils vit le geste, que les malandrins partirent piller les maison, laissant Zu Han seul, arpentant la cité comme on arpente un jardin. Les flammes étaient l'équivalent des fleurs pour lui, à ceci près qu'elle grandissaient comme de la mauvaise herbe et périssait en s'auto-consumant. Son sabre placé sur ses épaules retenu par ses avant bras presque ballant , il lança un regard au général comme si il était son égal avant de lui dire :

"Je pille, si je veux"

Après sa remarque, il se mit à la recherche de quelques pièces d'or pour financer son mois d'errance puis rechercha une maison de nobles encore en état pour y trouver de quoi se faire un casse croute car son ventre grognait.

"Je vais enfin pouvoir me manger autre chose que des restes de gamelle de soldat"

La remarque du mercenaire étonna le cavalier qui haussa les épaules avec une grimace.

Les quartiers des artisans et du magistrat local était déjà en proie aux pillards les plus expérimentés...
Les petits groupes, commandé par des soldats plus puissants, vidaient les maisons de ses occupants avec violence, frappant au hasard à coup de sabre par simple jeu...
Les femmes les plus jolies et les garçons jeunes les plus robustes étaient retirés dans la cour carré de l'ancien palais de justice, tandis que les autres était livré à l'appétit des soldats.

- Par pitié ! Ne prenez pas ma fille ! Je vous donnerais tout ce que j'ai ! hurlait un commerçant, la robe de soie déchirée, en s'accrochant au pas d'un guerrier armuré....
L'homme lui jeta un coup de pied dédaigneux et ajouta en riant

- Je peux déjà avoir tout ce que tu as !

Saisissant la jeune fille par le bras, il l'entraîna dans le cour avec brutalité...
Le regard du commerçant se posa sur celui de Zu Han, nonchalant, avec son sabre sur l'épaule

- Et toi ! Toi ! Tu n'es pas l'un d'entre eux ! Tu es pire que les autres !

Le craquement d'une porte se fit entendre et de nouveaux hurlements se firent entendre, comme le rire mauvais du groupe de soldat qui venait de pénétrer dans la plus grande demeure de la ville : le manoir de la famille Li

Je regarde le marchand avant de lui sourire :

"Ouais je suis pire, mais c'est pas ma fille qui va se faire passer dessus par 30 soldats. Prépare toi à devenir papi sous peu, mon vieux haha"

Je continue d'avancer tranquillement avant de m'arrêter pour reparler à l'homme

"Au fait, tu saurais pas où il y a de quoi manger dans le coin ?"

Ne m'attendant pas à une réponse, je continue ma recherche tranquillement

La plaisanterie semble faire beaucoup rire les soldats aux alentours et l'un d'entre eux claque l'épaule de Zu Han avec force.

- T'es un marrant toi...On a fait le plein avec les gars, la grande maison là bas, on l'a vidée de ses occupants, mais on l'a pas entièrement pillée : tu dois avoir un joli paquet dedans, ça l'air d'appartenir à un notable....

Les Cavaliers se replièrent aux cris du capitaine, qui agita son sabre en cercle. Les prisonniers furent conduits à l'extérieur de la ville, là où les attendaient les caravanes qui les conduirait à Kai Feng, la capitale Jin.
Les officiers s'étaient probablement servis en femmes et en or et les soldats s'organisaient pour installer leur campement...

La maison qu'avait indiqué le Jin ne payait pas de mine mais avait un charisme particulier et une décoration à la fois simple et travaillée...
Elle avait échappé aux incendie du fait de son éloignement avec le reste du quartier...
Devant son seuil, les cadavres des serviteurs passés par le fil de l'épée lui donnaient un air sinistre : on eu dit que tous s'étaient défendus avec rage contre l'envahisseur...

Je regarde l'entrée de la maison un instant, respire un bon coup avant de franchir le seuil de la porte toujours aussi nonchalant.

"Ca manque pas de cachet ici, si on mets les corps, les taches de sang et les entailles dans les murs de coté. Même si ça perdra un peu de son charme ..."

Entrant dans la maison, Je me mets à fouiner comme une personnes dans un marché. Cependant, je replace mon arme à ma ceinture. Souvent des gens attendent la fin de la bataille pour sortir de cachette et donc me forcer à les tuer. Ca ne me gêne pas plus que ça mais mieux vaut éviter les blessures quand on le peut ... au moins une fois, pour voir

Dans la cour, les pots ont été renversé et les plantes allègrement piétinées...
Une table de pierre ronde, fendues en deux rappelle la brutalité de l'assaut et les portes de bois et de paier, complètement éventrées donnent un air sinistre à l'ensemble.
Le vent souffle, chargé d'un air nauséabond de charogne et de brûlé, et fait frissonner les jujubiers de la cour et s'entrechoquer les bambous qui longent l'ancienne maison...
Le sol du pavillon principal est recouvert d'une natte piétinée et froissé, et les meubles semblent avoir été renversé : il y a encore du sang sur les parois de pierres claires.

Les yeux de Zu Han s'habituent progressivement à l'obscurité et au silence pesant...
Sur la petite estrade qui mène à l'autel des ancêtre, un coin d'obscurité semble voiler une silhouette accroupie...
Un vieillard immobile fixe le mur en tournant le dos au guerrier


- Ho...Je suppose que vous venez chercher une pitance ? Prenez ce que vous voulez, tout ce qui avait de la valeur ici a disparu....
Miséricorde...Miséricorde...Le Bouddha leur accordera peut-être une meilleure vie...

Une odeur d'encens parvient aux narine d'Han Zu : le vieil homme est semble t-il en train de prier

Ils sont tous sacrément déprimé dans cette ville ... S'ils sont pas mort pendant l'assaut, je vois pas pourquoi ils pourraient risquer de mourir maintenant. N'ayant rien à faire de la prière de l'ancien, je lui pose la question.

"Qu'est ce que j'en ai à faire de l'argent ? J'ai l'air d'aimer l'argent ? Vous les bourgeois vous ne pensez qu'à ça, et quand c'est pas ça c'est au pouvoir. En devenant riche vous avez précipité l'arrivée de vandales venus pour vous piller alors prenez vous en à vous meme. Dites, il y aurait pas quelque chose à manger dans cette baraque ?"

Le viel homme se retourna, lissa sa moustache fine et très longue et grimaça un sourire amer

- Je ne juge pas votre air, mon jeune ami...Je ne le puis malheureusement plus...

Ses deux yeux vitreux affirmaient ses dires : Zu Han avait affaire à un aveugle...

- Si vous avez faim, je vais vous préparer un peu de riz, il doit m'en rester, et un bol de Tofu...

Se relevant avec célérité et parlant avec un aplomb irréaliste pour un homme ayant échappé à la mort, il trottina lentement appuyé sur une canne de qualité.

- Vos propos sont forts justes, mon jeune ami...C'est la fortune qui attire les malheurs...A quoi sert le jade précieux pour la main sans vie ? Vous m'avez l'air sensé...Très sensé pour votre âge...

Attrapant le couvercle d'une marmite, il entreprit de la remplir d'eau avec un geste étonnement naturel pour un infirme...

- Je vous sens en conflit, mon ami....Vous n'êtes pas comme eux et pourtant, vous n'êtes pas comme les gens d'ici non plus...Votre chemin est pavé d'errance et de fluctuation...Vos émotions instables.
Ne chercheriez vous pas un chemin qui n'existe pas ?

Le vieil homme posa une pâte de soja sur la table et le découpa avec précision et rapidité avant de l'engouffrer dans la marmite bouillante...

Assis, attendant la nourriture, je me grattes la tete, passant ma main dans mes cheveux en batailles regardant le vieil homme avec plus d'intéret que les ravages des pillard.

"Moi en conflit ? Je me sens parfaitement bien avec moi même. Je ne cherche aucun chemin, je le parcours, un point c'est tout

Le vieil homme posa le repas devant le vagabond et semblait le fixer de ces yeux vides

- Une route sans but n'est qu'un cercle sans fin et une longue attente de la mort. Pourtant vous désirez survivre n'est ce pas ? N'est ce pas là, une belle et étrange contradiction ? Comme le noyé cherchent à remonter à la surface au moment où l'eau emplit ses poumons...Je ne vous demanderais pas ce qui cous a poussé à suivre ces gens, mais je doute que cela vous satisfasse vraiment.
Tant que vous restez dépendant de vos besoins, je doute que vous puissiez affirmer avec tant de sincérité que vous choisissez votre propre Voie.
Sans direction, la lame s'égare. Qui sait ce qui arrive, si elle rate le fourreau ?

"Et c'est en amassant de l'argent ou en vivant dans des maisons luxueuse que je trouverai ma voie ? Pff Connerie"

Je commence à manger bruyamment avant de continuer.

"Si je suis dépendant de mes besoins c'est pour être indépendant des hommes. Mon but ? A quoi ça nous sert mis à part nous mener droit vers une issue qui sera forcément un échec ? Si l'épée rate son fourreau il suffit de continuer à s'en servir et le sang en fera un nouveau"

Le vieil homme se permit un rire faible en entendant les propos du vagabond

- Ha ! Je vois où est votre méprise...Je ne suis pas propriétaire de ce lieu...Il s'agit d'une école....Une école de calligraphie.
Les malheureux qui sont devant la porte sont mes élèves...
La maison nous fût prêtée par un général à qui j'avais enseigné mon art il y a fort longtemps.
Il peut vous paraître étonnant qu'un professeur de calligraphie soit aveugle n'est ce pas ? Pourtant, le trait n'est que la marque du mouvement, mais en aucun cas son essence : il est presque aussi aisé d'entendre une calligraphie que de la voir.
Je vous ennuie sûrement avec ces histoires...Savez vous écrire jeune homme ?

L'homme n'eût pas le temps de finir sa phrase que les sbires de Zu Han pénétrèrent dans la pièce avec précipitation. L'un d'entre eux, répondant au nom de Huai Shu, dont la maigreur et la petite taille lui avait donné le nom de "Fouine Mauvaise", s'avança vers le mercenaire

- Pfoué cracha t-il Ces salauds de Jin ont raflé tout ce qu'il y avait d'intéressant, mêmes les filles !Ils ont maille à partir avec une des maisons de passes : les putains se sont barricadées...
Et toi, tu bouffes tranquille avec un vieux ! Hé Grand père ! Donne nous ce qui brille et dépêche toi avant que je te rosse les jambes !

Sans me retourner je réponse à mon sbire :

"Tu veux rosser la personne qui me nourrit ? J'ai faim alors touche au vieux et tu perds tes dents, on t'appellera la Fouine édentée. Si tu cherche de quoi goinfrer ton appétit en argent trouve une autre pièce, celle là est à moi"

Mon ton était assez incisif pour laisser sous entendre que ça chierai pour le premier qui refuserait de m'écouter. Je réponds alors au vieil homme.

"Ecrire ? Non, je sais un peu lire mais c'est tout"

- pFcha ! Tu vaux pas mieux qu'eux, chacal...On sera au campement avec les autres...

Visiblement dépité mais peu échaudé à l'idée de croiser le fer avec son compagnon, Huai Shu quitta la pièce avec froideur...

- L'idée de partager un repas ce soir avec ces individus ne m'enchanterait guère...Je doute que vos compagnons vous réserve un accueil amical par la suite...Peut-être quelque chose à vous confier qui pourra s'avérer utile à votre recherche personnelle.

Soulevant une latte de plancher, le vieil homme en sortit un ancienne reliure griffonnée de caractères bien trop complexes pour Zu Han. La calligraphie semblait très ancienne et il manquait une partie de l'ouvrage

- Il s'agit du classique des cinq éléments...Un ouvrage plein de sagesse. J'ai mis plusieurs années à en comprendre le sens, mais cela m'a toujours servi. Je le considère comme un trésor, mais là où j'irais bientôt, il ne me sera plus vraiment utile.

Le repas terminé, le vieil homme débarrassa la table, lava les bols puis remonta à l'étage, en poussant de sa canne les restes de son intérieur dévasté.

- Je vais me reposer dans mes appartements. La maison est à vous.

Alors que le vieux allait dormir, je me cherche un lit qui n'ait pas de sang dessus et qui n'ait pas brulé. Une fois au lit, je me mets à feuilleter le livre, peut être qu'il y aura des images que je pourrais comprendre.

"Le classique des cinq éléments ? Qu'est ce que c'est que cette merde ? J'espère qu'il y a des dessins sinon je suis pas sorti de l'auberge moi"

"Il a l'air sympa ce livre ... Il doit bien rester un érudit dans le coin"

C'est avec un mal de crane que je décide de me rendre dans une bibliothèque ou encore dans les esclaves que les Jins ont amassé.

"J'espère qu'ils les ont pas tous buter, ça serait assez ennuyeux"

Le soir tombe rapidement sur Jilin, et les lanternes commencent timidement à rougir sur les toits des pavillons, allumée par des soldats Jin qui commencent à prendre leur quartiers dans les maisons désertées...
Ca et là, on entend les pleurs des inquiets, mais quelques civils ont d'or et déjà été relaché, qui contre une somme importante, qui grâce à l'humanité d'un groupe de soldat moins brutal que les autres...

La bibliothèque de la ville, proche du Ya Men local (Bureau mandarinal), semble avoir complètement pris feu avec ses manuscrits et l'imprimerie qu'elle contenait.
L'office du mandarin, elle, est pourtant ouverte et allumée par une centaine de lanternes rougeoyantes : Nuarchi, la Terreur du Nord, doit y festoyer en compagnie de ses officiers et s'entretenir avec les responsables de la ville tombée...

Contrairement aux estimations, les esclaves prêts à être vendus sont parqués dans le temple bouddhiste, sur la petite colline qui surplombe la ville. Les autres habitants, qui ont accepté de se soumettre, sont soumis au couvre-feu...

Le groupe de Han Zu, composé de cinq brigands de grand chemin, a allumé un feu près du quartier de loisir, sur le parvis d'un ancien silo à grain.
Leurs butin est relativement maigre en considération de celui-amassé par les soldats Jin, et leur aigreur et palpable...Huai l'apostropha au passage

- Alors ? On a bien diné ? J'espère que t'as pu lui soutirer une pièce pour avoir jouer le larbin !

[Le livre est dans un drap transformé en besace]

Je m'approche de Huai, le regarde droit dans les yeux pour voir s'il veut me défier. Ma main gauche est sur le fourreau de mon sabre et j'avance, pour arriver à quelques centimètre de la fouine.

"Si tu voulais de l'argent tu n'avais qu'à te servir plus tot ou bien te servir de tes yeux de rongeur pour trouver des jolies trésors. C'est vrai que j'avais pris possession de la cuisine, je comprends mieux maintenant. Tu n'as pas eu ton fromage alors tu essaie de me mordiller les doigts par vengeance ? Et pour répondre à ta question, oui, j'ai bien mangé"

Le brigand se lève furieusement et braque son épée sur Zu Han

- Ca suffit maintenant ! J'en ai plus que marre de tes airs de grands seigneurs...On n'a jamais eu besoin de toi de toutes les manières, tu t'es incrusté comme un pou à une jambe solide...

Les quatre autres semblent complètement indécis quand à la décision à prendre...
Quelques soldats Jin, à quelques pas, regardent la scène en ricanant...

Un petit rictus s'afficha sur mon visage alors que la fouine se rebellait.

"Moi je me suis incrusté ? Ne me fais pas rire, pouvoir je voudrais suivre un pillard comme toi ?"

Je regarde les gens autour ce qui m'amuse d'autant plus. Je lève les mains comme pour me rendre

"Tu crois qu'une épée va m'arrêter ? Tente ta chance mais sache que si tu me loupe, moi je te louperai pas"

La fouine n'avait pas beaucoup d'option, soit il me plantait et j'esquivais pour contre attaquait, soit il levait son arme, laissant une grande ouverture pour que je lui attrape la gorge

- Crèèève !

Le brigand fonça tête, l'épée en avant dans une attaque déséspérée mais très rapide...
Le buste de Zu Han se décala et la lame du jian fendit l'air, empotant une partie de la tunique du mercenaire et un très court filet de sang, issu de la petite égratignure que la lame avait formé sur son buste...

"Pff petite merde"

Il était temps de régler des comptes. J'empoigne mon épée et la dégaine. Le métal chante la litanie de Huai car, à présent, il était devenu mon ennemi. Un sourire mauvais s'affiche alors sur mon visage. Ce sourire Huai le reconnaissait car il l'avait vu plus d'une fois alors qu'il combattait à mes cotés, c'était avec ce sourire que sa nouvelle vie avait commencait et ce sera surement avec ce sourire qu'elle finira. Mais je savais que Huai n'était pas de taille et l'excitation du sang me donna une idée. Je m'adresse aux personnes autours :

"Te tuer ne sera pas un défi. Que celui qui est d'accord avec le rat dégaine son arme, je n'ai pas de temps à perdre et vous aurait beaucoup plus de chance de survie ainsi"

[HRP : Bon petit jet de Charisme Totor.]

Plusieurs brigands tournèrent la tête au dires de Zu Han, mais aucun d'entre eux ne sortit son arme...
Huai cracha sur le sol et jura, avant de se ruer l'épée en avant sur son adversaire. Son style grossier et engourdi par la peur le rendait moins vif, mais l'animal acculé réserve souvent des surprises qui peuvent se révéler mortelles...

Les soldats Jin se mirent à rire de plus belle, traitant le groupe de mercenaires de pleutres.
Dangereusement proche la lame fila en direction du poitrail de Zu Han, avec toute la force que le déséspoir pouvait donner à un être humain.