L'Art de la Guerre

- REN...RENTRER DANS LE BALAIS ?

- C'est...C'est dur...p...parce qu'un balai c'est tout p'tit...

- N...non...le Bpabalais ? On...on peut j...juste rentrer dans la cou..cour...

- V..voui..la co..cours...Parce qu'attention ! ATTENTION ! Nous sommes des marchands de lusc...

- PARFAITEMENT ! DE LUSC ! Les meilleures zoirie c'est chez Fang Li

- Et...et les meilleurs bijoux, c'est chez Xu Ru...hé hé hé...

- Allez allez mon nouvel am...ami...Je v...ais vous donner une belle..vest..pour ce...copieux repas...Zuivez moi ... Mais la bilbiothque, c'est réservé à l'ELITE des mandarins ! L'ELITE ! dit l'homme en se levant brusquement et en reversant sa chaise...
Il tituba ensuite jusqu'à l'extérieur, tandis que le second dormait sur la table...

Yue Shi sourit intérieurement mais il prit un air gêné et dit:

« Je vous remercie mais je ne peux accepter cela c'est trop d'honneur »

Il se leva et alla l'aider à marcher:

« Mais comme vous avez l'air d'y tenir, je ne voudrais pas vous offenser. »

Arrivée à sa roulotte fermée, le commerçant grimpa sous la toile et ouvrit plusieurs coffre....

- Les blus belles zétoffes de Da Song...Heurps ! Avec hips l'autorization imbériale de les vendre ! dit-il en exhibant un parchemin à son nom, tamponné du sceau impérial On ne donne ba za à n'imborte gui...Mais ze bavarde ! Chois..choisi donc ton nouvelle tunaque...avec des motifs brooo...pardon...brodé à Suzhou, la gapidale des raffineries...des raffinements..J'ai même des beaux habits de jeunes filles pour les zoirées TREES osées ! Hips!

« WOOHA que de belle chose »

Il examina les tuniques et en pris une noire brodée de blanc. Il commença à se changer et dis alors:

« Le Sceau impérial... c'est impressionnant, ça n'a pas du être simple de l'obtenir, non? »

Il plia son autre vêtement et le rangea dans un sac qu'il trouva non loin de lui:

« Puis je vous emprunter ce sac? »

- Ha...Za non...Il faut faire preuve d'exzellence...J'ai été sélectionné trois fois par ses éminences du commerce impérial, eurps...
Mes articles font pâlir d'envie les autres marchands...Moi je furnis de la galité, eux, ils ont payé leur droit, césur !

Il agita la main d'un air amical

- Allez, c'est juste un sac...Ilétavou !

Il le remercia puis après avoir rangé correctement son ancienne tunique, il demanda:

« Vos vêtements doivent être très appréciés par les belles dames de la cours, non? »

- Pour sûr, ça pour sûr, mon ami....Elles en raffolent....Barce que la zoie de Suzhou, y'a que ça de vrai...heurp...Jetez y un coup d'oeil dans ces coffres, là bas...heurf...

L'homme tenait à peine de debout et glissait sans cesse en se cognant contre ses coffres.
Au prochain faux mouvement, il était presque sur de finir sur le sol à cuver son vin

« J'aimerais beaucoup vous remerciez pour ce que vous avez fait. »

Il fit mine de réfléchir en examinant le coffre que le marchands lui avait montrée et dit:

« Si vous avez quelques choses à livrer au Palais je me ferais un plaisir de le faire moi-même pour vous prouvez ma gratitude. »

- N...Non non non...Un beunartisan doit les livrer en personne ! C'est tunhonneur de pénétrer au palais...D'ailleurs je n'y suis jamais rentré : les pitis servants et les offfficiels achètent directement dans la grande cour puis reportent les objets au palais...D...Dans des caisses c...Comme cette malle là bas... dit-il en pointant du doigt un coffre d'osier

Yue Shi lui répondit:

-Je vous comprends, mon ami.

Il se rapprocha de lui et comme sur un ton de confidence, il lui dit:

-Je suis sur que l'élite des mandarins, comme vous le disiez plus tôt, vous achètent vos , magnifiques, vêtements. Allez, ne faîtes pas vôtre modeste, dîtes moi un ou deux noms? je suis sur que vous êtes très connu parmis les nobles et les courtisans.

Il lui sourit et posa sur lui un regard plein de malice et d'interrogations, comme si il l'incitait à lui dire.

Le commerçant se gratta le menton, satisfait

- Hé hé, bien sûr, hé hé...Et bien, Maître Su Shi lui même, le quatrième intendant du palais, se fournit exclusivement chez moi...et et et..tenez..Wu Da Shan, l'un des juges impériaux m'a bien acheté quelques bonnets...Quant à Ye Zhang, il adore gâter les concubines avec mes confections...Heurp...De la gloire au bout du fil...

Il rit un peu:

-Au bout du fil, je crois que vous avez trouvez l'expression qu'il convient.

Il regarda autour de lui comme pour être sur que personne ne les écoutait et il dit alors:

-Je suis sur que vous êtes un patriote, vous. Je vais vous dire un secret mais réfléchissez bien avant d'accepter de l'entendre car si vous le répétez vous pourriez perdre la tête, il fit un pause l'air grave, au sens propre. Et je m'en voudrais de vous emporter dans une histoire qui risquerais de vous nuire sans que vous en connaissiez les risques.

- Ha cha ! Pas plus patritetote que moi...Mais je s...serais garder un checret : fiiil cousu sur la buche...C'est ma spécialité...Hé hé !

Il prit l'air perplexe puis son visage s'illumina comme si il était confiant:

-Eh bien écouter moi alors.

Il s'approcha de lui et lui dit, d'un ton sérieux, dans le creux de l'oreille:

- Je suis mandaté par quelqu'un de très important, je ne vous dis pas son nom car cela vous mettrais trop en danger. Mais sachez juste que cette personne est très proche de l'empereur. Je sais que cela peut sembler étrange qu'une personne si puissante ai besoin de quelqu'un comme vous, qui êtes certes un excellent marchands mais bien loin de tout les complots qui peuvent se tramer près de l'empereur et c'est exactement pour ça que vous avez été choisi.

Il reprit sa respirations et continua:

-Sachez que l'empire est en danger mais à cause de sales traîtres qui se trouve au Palais mon employeur ne peut agir seul. C'est là que vous intervenez. Vous êtes l'élément clé d'un plan pour démenteler un très gros complot qui vise l'empereur. Ça peut sembler fou mais il en est ainsi. Je dois aller jusqu'à la biblitothèque du palais, c'est là que sont cachés des preuves qui permettrons de démasquez les coupables.

Il se recula et s'assit en tailleur devant le marchand:

-Bien sur cela peut être très dangereux mais les enjeux sont beaucoup plus important que les risques que nous encourons. Allez vous m'aidez, Maître Fang Li?

L'homme recula effrayé, puis buta sur un coffre et tomba cul par dessus tête

- Par les fistules de Confucius...Ch'est très grave ! Mais...mais...il m'est impossible de rentrer dans le balais ! Je n'ai droit que de me rendre à la gour ! Dides moi goi faireheurps ! Je verrais de bon mieux !

Il sourit et alla aider le marchand à ce relever:

-Me faire entrer dans la cours avec vous, me prêter de quoi me faire passer pour un serviteur apportant des achats pour un maître et un petite diversion. Enfin la diversion n'est pas forcément nécessaire mais elle m'aidera beaucoup en attirant les gardes.

Après l'avoir relevé, il rajouta:

-Je suis sur que cela est possible pour vous, non?

Le commerçant commença à dégriser à l'écoute de ces graves nouvelles...

- Ouille, ouille, ouille....C'est risqué...Très risqué...Que faire ? Que faire ?

Le marchand commençait à marcher en long en large de sa carriole, pensif et anxieux, donnant presque le tournis au vagabond...

- Risqué...Risqué...Mmm..Supposons que l'empereur apprenne mon acte héroïque, même si je ne caresse pas cette idée indigne de l'homme de vertu...Mais..enfin...Comment...enfin...Je veux évidement parler au delà de la fierté d'avoir servi notre empereur...Vous seriez aptes à faire valoir mon cas auprès de la cour ?

-Du calme, mon ami, du calme.

Dit il sur un ton serein. Yue Shi fit mine de réfléchir et dit alors au marchand:

-Si tout ce passe bien, vous serez récompensé, évidement et si quelque chose dérape, que je me fais prendre ou autre... vous ne serez nullement impliqué, même si les vêtements viennent de chez vous, vous direz qu'ils vous ont été dérobé dans la nuit.

Il alla vers le marchand et rajouta:

-Vous savez pour cette histoire de distraction, il peut juste suffire d'attiser la mésentente entre deux autres marchands ou bien de ne pas la faire car elle n'est pas indispensable. Me faire entré et peut être me faire sortir suffiront.

Yue Shi fit une courte pose:

-Alors que décidez vous, maître Fang ?

- Gnnn... fit le marchand en frottant son crâne dégarni... Une décision difficile...Mais bien évidement, si je suis récom...si je peux trouver une occasion de servir mon empereur, je le ferais sans hésiter.

Il s'assit, mal à l'aise...

- Je vais tâcher de faire mon possible. Mais en cas de souci, je ne vous couvrirais pas, c'est bien cela ?

Fang avait bien compris les mots du vagabond mais tentait de se rassurer lui même le plus possible.

- Disons que nous donnerons rendez-vous dans quelques heures, demain matin, à l'ouverture des portes de la cour...Il n'y a pas encore grand monde de prêt dans la garnison et le relais est lent...
C'est à ce moment que l'on effectue les livraisons de toutes les manières.

Yue Shi se mit devant lui et lui confirma:

-C'est tout à fait ça, si jamais on vient vous voir à propose de cette histoire, vous ne savez rien et bien sur vous n'aurez pas que la fierté d'avoir servis votre empereur mais aussi une rémunérations plus que conséquente.

Il réfléchis et rajouta:

-Nous nous retrouverons donc un peu avant d'aller sur l'île c'est ça? Où souhaitez vous que je vous rejoigne?

L'homme se gratta la tête, en faisant visiblement de grands efforts pour cacher ses tremblements

- A la première berge du grand pont de Mu Qiao, le principal. Je m'attable souvent à l'échoppe mobile d'un marchand de ravioli, un petit homme trapu...Je vous présenterais comme mon commis..

Il sourit puis remercia le marchand en s'inclinant devant lui:

-Mon employeur et moi-même vous remercions, noble marchand, mais ne soyez pas si stresser, ça pourrait vous jouez des tours.

Il se prépara à partir en attrapant le sac donné par le vendeur. Il alla vers la porte mais avant il se retourna et dit:

- La personne pour qui je travail, tient à ce que vous sachiez une chose. Si il peut vous récompenser grassement pour votre aide, toute trahison sera punis par une peine bien plus douloureuse que la mort.

Il ouvrit la porte et commença à sortir. Avant de la refermer, il dit:

-Ne vous inquiétez donc pas, celui qui est plus en danger ici, c'est moi. Sur ce à demain, passez une bonne nuit et n'en parlez surtout à personne.

Il referma la porte et se dirigea vers l'auberge où il avait rencontré les deux vendeur.

Après une rapide marche, il rentra dans le bâtiment et alla voir le patrons pour lui demander si il lui restait une chambre.

Yue Shi se leva rapidement et passa la tunique noir brodé de blanc que le marchand lui avait donner. Il quitta l'auberge rapidement et avec l'argent qu'il n'avait pas englouti dans la bouteille d'alcool, il acheta de quoi tenir jusqu'à midi.

Il alla rejoindre le point de rendez-vous aussi rapidement que possible. Il repéra la roulotte du marchand et se dirigea vers elle. Il pensa:

*Le général doit s'inquiéter... j'espère qu'il ne va pas nous faire une crise cardiaque*

- Ha..ha...Voi..Voici ve...nir mon commis...Approche vau..vaurien ! Tu es encore en retard fit le marchand, simulant avec force simagrée une colère de patron réprimandant son employé, alors qu'il tentait vainement d'éviter de montrer qu'il était mortifié...
Avec un clin d'oeil aussi peu discret qu'un éléphant traversant un couloir vide, il l'invita à s'assoir à ses cotés, avant de lui montrer la roulotte...

- Prends le colis s...situé sur le banc (s'il vous plaît), bon à rien (excusez moi) ! Dame Bao attend sa commande !

Il poussa le vice jusqu'à effleurer son fessier d'un coup de pied aussi feint que tremblant et se tourna maladroitement vers les spectateurs étonnés de ce spectacle curieux

- Il faut savoir...les mater quelques fois..Sinon, ils ne font plus rien, hé hé !